Le burnout ne prévient pas.
Il s’infiltre doucement, presque discrètement. Il commence souvent par une fatigue passagère, un soupir devant son ordinateur, une irritabilité inhabituelle avec les proches, un sommeil moins réparateur… Puis il s’installe. Et un jour, on ne se reconnaît plus.
Mais il est possible d’agir avant que le corps et l’esprit ne tirent la sonnette d’alarme de façon brutale.
Dans cet article, je vous propose de reconnaître les premiers signaux d’alerte du burnout et de découvrir des pistes concrètes pour en sortir avant qu’il ne soit trop tard. Car non, ce n’est pas normal d’être constamment épuisé. Ce n’est pas une fatalité non plus. Et surtout, vous n’êtes pas seul.
Qu’est-ce que le burnout exactement ?
Le burnout, ou syndrome d’épuisement professionnel, est un état d’usure physique, mentale et émotionnelle causé par un stress chronique au travail. Il ne s’agit pas d’un simple « coup de fatigue », ni d’un « manque de motivation passager ». C’est un processus insidieux qui peut toucher tout le monde, quel que soit le métier, le niveau de responsabilité ou la passion pour son travail.
Il peut se manifester après des mois — voire des années — de surcharge, de pression, de tension intérieure, de manque de reconnaissance ou de conflit entre les valeurs personnelles et les exigences professionnelles.
Les 8 premiers signes qui doivent vous alerter
Voici les signaux les plus fréquents que je retrouve chez les personnes que j’accompagne :
1. Une fatigue constante, même après une nuit de sommeil
Ce n’est pas une simple fatigue. C’est un épuisement profond, physique et psychique. Se lever le matin devient difficile, et les week-ends ne suffisent plus à recharger les batteries.
2. Une irritabilité inhabituelle
Vous vous énervez plus facilement. Tout vous agace. Vos collègues, vos proches, même les petites choses du quotidien vous semblent pesantes. C’est un signe que le stress a pris le dessus sur votre régulation émotionnelle.
3. Des troubles du sommeil
Difficulté à s’endormir, réveils nocturnes, pensées qui tournent en boucle… Le sommeil devient de plus en plus fragmenté, et vous vous réveillez épuisé, avec la boule au ventre.
4. Une perte d’enthousiasme et de motivation
Ce qui vous faisait vibrer auparavant ne vous intéresse plus. Vous allez travailler à reculons. Vous vous sentez vidé, détaché, comme un automate.
5. Des douleurs physiques récurrentes
Maux de dos, maux de tête, troubles digestifs… Le corps parle quand on ne l’écoute pas. Ces signaux ne sont pas anodins. Ce sont des cris silencieux du corps.
6. Une difficulté croissante à se concentrer
La mémoire flanche, les pensées se brouillent. Lire un document, rester attentif en réunion, organiser ses idées : tout devient plus compliqué.
7. Un isolement progressif
Vous avez moins envie de voir du monde. Vous déclinez les invitations. Vous avez besoin d’être seul… mais cette solitude vous pèse aussi.
8. Un sentiment d’échec ou d’inutilité
Malgré vos efforts, vous avez l’impression de ne jamais en faire assez. Vous vous sentez inefficace, inutile, et cela alimente un discours intérieur très dur.
Pourquoi on attend souvent trop longtemps pour agir ?
Parce qu’on pense que ça va passer.
Parce qu’on culpabilise.
Parce qu’on se dit qu’on n’a pas le droit de craquer, qu’il faut tenir bon, qu’on n’a pas le temps de « s’écouter ».
Parce qu’on a peur d’être jugé.
Ou tout simplement parce qu’on ne met pas encore le mot « burnout » sur ce qu’on vit.
Mais plus on attend, plus l’épuisement s’installe. Et plus la reconstruction sera longue et difficile.
Ce que vous pouvez faire dès maintenant
Vous sentez que certains de ces signes résonnent en vous ? Alors il est temps de vous recentrer sur vous-même, de prendre soin de votre santé mentale, et d’envisager des solutions concrètes.
Voici quelques premières étapes que vous pouvez mettre en place :
1. Faire un point honnête sur votre état
Prenez un moment, seul, sans distraction. Posez-vous cette question :
Si mon corps pouvait parler, que me dirait-il aujourd’hui ?
Écrivez ce qui vous vient, sans filtre. Cette simple introspection peut déjà ouvrir des portes.
2. Réduire les sources de surcharge
Listez les tâches ou les obligations qui vous épuisent le plus. Que pouvez-vous déléguer ? Reporter ? Supprimer ? Même un petit ajustement peut avoir un grand impact.
3. Réintroduire des micro-moments de récupération
5 minutes de respiration consciente. Une marche sans téléphone. Un déjeuner sans mails. Ces instants ne sont pas du « luxe », ce sont des actes de survie mentale.
4. En parler à quelqu’un de confiance
Ne restez pas seul. Que ce soit un ami, un collègue, un proche… ou un professionnel : parler soulage. Et surtout, cela vous sort de l’isolement émotionnel.
Et si vous vous faisiez accompagner ?
Le burnout n’est pas une faiblesse. C’est un signal d’alarme du corps et du mental pour vous rappeler que quelque chose ne va plus.
L’accompagnement thérapeutique permet de :
- Comprendre comment vous en êtes arrivé là
- Identifier vos schémas de surcharge
- Retrouver vos ressources internes
- Rebâtir un équilibre de vie durable
Dans mon approche, j’allie la thérapie psychocorporelle, la sophrologie, la gestalt thérapie et les apports des neurosciences pour vous aider à :
- Revenir à vos ressentis corporels (car votre corps sait ce qui est juste pour vous)
- Déposer la pression intérieure et extérieure
- Reconnecter à vos besoins fondamentaux
- Vous reconstruire à votre rythme, avec douceur et exigence
Les séances sont des espaces où vous pouvez enfin respirer, sans avoir à jouer un rôle, sans devoir performer. Juste être. Et retrouver peu à peu ce « vous » que vous avez perdu en chemin.
Ce que vous gagnez à ne pas attendre
Plus vous agissez tôt, plus il est facile de reprendre les rênes.
Plus vous vous écoutez, plus vous pouvez faire des choix justes.
Plus vous prenez soin de vous, plus vous êtes présent pour les autres… et pour votre travail.
Prendre rendez-vous, ce n’est pas un aveu d’échec. C’est un acte de courage.
C’est dire : « Je veux que ça change. Je mérite mieux que ça. »
Pour prendre rendez-vous avec moi, c’est ici.

