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Anxiété et confinement : attention aux troubles alimentaires !

Selon les experts, les personnes ayant des antécédents de troubles alimentaires ou des habitudes alimentaires désordonnées peuvent être particulièrement vulnérables avec le confinement. Anxiété et troubles alimentaires L’anxiété excessive se manifeste par l’irritabilité, le sentiment d’être dépassé ou le sentiment constant d’être au bord des larmes.  Anorexie Pour une personne ayant des antécédents d’anorexie, réduire son anxiété peut être associé à contrôler et réduire son apport calorique. La prise de contrôle sur son apport calorique, sur son poids et sur son image corporelle peut lui donner l’impression de réduire son anxiété.  Hyperphagie / Boulimie L’anxiété peut vous pousser à acheter plus de nourriture que vous ne le feriez normalement et cela peut être un environnement difficile pour les personnes ayant tendance à la boulimie ou l’hyperphagie car la nourriture est accessible très facilement et en grande quantité. Si vous apportez plus de nourriture à la maison, vous risquez davantage de trop manger car elle se trouve juste là, comme un alcoolique enfermé dans un magasin de vin ! Orthorexie Manger pour « renforcer votre système immunitaire » peut alimenter l’orthorexie ou l’obsession de la « propreté » alimentaire. Un autre effet secondaire de la pandémie est l’augmentation de la commercialisation de produits destinés à « stimuler » le système immunitaire, notamment les régimes alimentaires et les suppléments vitaminiques (dont l’efficacité n’est pas prouvée).  Ces produits peuvent alimenter un trouble alimentaire spécifique appelé orthorexie, caractérisé par une fixation sur le fait de ne manger que des choses perçues comme saines, sûres, naturelles ou « propres ».  Cela peut être exacerbé par des stratégies de marketing qui jouent sur ces craintes. Il est important de rappeler qu’il n’y a pas un seul aliment qui puisse vous guérir ou vous tuer – et certainement pas un aliment qui vous rende immunisé contre le coronavirus.  En résumé Les envies d’accumuler, d’amasser, de trop manger, de rationner et de sous-alimenter sont toutes liées à la volonté d’utiliser la nourriture pour apaiser l’anxiété sous-jacente qui se manifeste de différentes manières selon les antécédents de chacun en matière de troubles de l’alimentation. Confinement et perte des rituels Le confinement a pour autre conséquence la perte des rituels qui peut également augmenter le sentiment d’anxiété. La fermeture des salles de sport L’impossibilité d’aller à la salle de sport peut provoquer une panique autour de l’exercice, de l’image corporelle et de la prise de poids. De nombreuses salle de sports ont fermé leurs portes pour éviter la propagation du coronavirus, ce qui a laissé les amateurs d’exercice physique sans leur source habituelle de soulagement du stress.  Mais manquer la salle de sport – un léger désagrément pour la plupart des gens – peut être une source majeure de panique et de problèmes d’image corporelle pour une personne souffrant d’un trouble de l’alimentation, car elle s’accompagne souvent d’une compulsion à l’entraînement connue sous le nom de dépendance à l’exercice.  La perturbation des routines normales peut ajouter encore plus de stress, car les personnes peuvent également éprouver un sentiment de culpabilité ou de honte de ne pas pouvoir aller à la salle de sport. La fermeture des restaurants Les fermetures de restaurants peuvent également limiter les choix alimentaires. L’isolement social peut également aggraver les difficultés à vivre avec un trouble de l’alimentation et à s’en remettre.  En résumé Essayez d’évaluer objectivement ce qui se passe dans vos pensées, si vous avez des pensées obsessionnelles sur le poids, la nourriture et/ou l’exercice. Si vous vous pesez plus fréquemment, par exemple, cela peut être un baromètre de votre état intérieur. Demandez de l’aide Si vous remarquez des signes d’avertissement de troubles alimentaires pour vous même ou chez un de vos proches, demandez de l’aide ! Il est important d’être conscient également de la substitution des symptômes : boire trop d’alcool comme mécanisme d’adaptation, par exemple, au lieu de trop manger.  Ne vous jugez pas, ne vous culpabilisez pas, ni vous ni vos proches ! Ce confinement est un événement inédit et nos réactions nous dépassent parfois. Envisagez de programmer un appel téléphonique ou vidéo avec des amis ou des membres de la famille en qui vous avez confiance pour vous aider à maintenir une routine et à rester en contact même lorsque vous êtes bloqué à la maison.  Le contact virtuel avec les proches et les professionnels de l’accompagnement des troubles alimentaires (diététiciens-nutritionnistes, psychologues, sophrologues, médecins généralistes, …)  peut vous aider dans cette période difficile. Numéro utile :  Anorexie boulimie info écoute 08 10 03 70 37  Vous trouverez également de nombreux conseils sur le site internet de la Fédération Française d’Anorexie et Boulimie. 

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Charge mentale et confinement : comment ne pas craquer ?

Charge mentale et confinement : comment ne pas craquer ?

« Penser à tout et tout le temps », c’est ce qu’on appelle la charge mentale. En cette période de confinement, avec les enfants à la maison, c’est encore pire ! Voici quelques astuces pour ne pas craquer. Confinement et charge mentale : que se passe-t-il dans notre cerveau ? On appelle « charge mentale » le syndrome des femmes épuisées d’avoir à penser à tout ce que représente généralement la gestion du foyer au quotidien. Ce terme a été évoqué pour la première fois en 1984 par la sociologue Monique Haicault en ces termes « Penser à tout, tout le temps ». Le cerveau a une capacité limitée de traitement de l’information alors qu’il reçoit en permanence un grand nombre de stimuli sensoriels et intellectuels. On parle de surcharge cognitive car on veut faire trop de choses à la fois : le cerveau est perdu, il sature. Avec le confinement actuel , le quotidien est complètement bouleversé : télétravail, gestion des repas, des tâches ménagères, des devoirs des enfants, etc … Et tout cela dans un espace vital restreint ! Comment s’organiser pour ne pas craquer en cette période de confinement ? Durant cette période de confinement, la gestion du temps et des tâches doit se réinventer. Voici quelques conseils pour ne pas craquer : – Commencez votre journée dans le calme Prenez le temps pour prendre votre petit déjeuner tranquille à table et dans le calme. C’est une habitude que je vous invite à prendre et à garder après le confinement. Un démarrage au calme permet une journée plus sereine. – Instaurez pour vous et toute la famille la technique POMODORO La méthode est simple mais efficace : travaillez pendant 25 minutes en vous consacrant pleinement à la tâche, puis prenez une pause de cinq minutes (une vraie pause qui vous déconnecte réellement de votre tâche). – Demander de l’aide à votre conjoint et à vos enfants  Qu’ils soient petits ou ados, chacun peut mettre la main à la pâte : mettre la table, vider le lave vaisselle, passer l’aspirateur, éplucher les légumes, … – Lâcher prise sur la perfection  Vous ne vous en sortez plus avec les devoirs des enfants ? Lâchez prise … Laissez leur un peu d’autonomie, faites leur confiance et inventez des nouvelles façons d’apprendre (jeux de société, émissions ludiques à la télé, activité de jardinage, bricolage, …). Au retour du confinement les professeurs réadapteront les programmes et ils rattraperont leur retard. Quant au ménage, de toute façon personne ne va venir chez vous à l’improviste alors inutile de briquer toute l’argenterie 😉. – Limitez vos accès aux réseaux sociaux Instaurez vous des plages horaires pour les réseaux sociaux et tenez-les ! En cette période de confinement où nous sommes coupés des relations sociales, on a vite tendance à se laisser embarquer sur les réseaux virtuels ! Préférez des contacts personnels avec vos proches : téléphone, visio-conférence, etc .. Exercice de sophrologie pour se détendre Installez-vous confortablement, prenez une grande inspiration et soufflez fortement pour évacuer les tensions. Prenez conscience de votre respiration et de votre monde intérieur. Posez votre attention sur chaque partie de votre corps que vous allez détendre progressivement : votre tête, les muscles de votre visage, desserrez vos mâchoires, relâchez vos épaules, vos bras, vos mains, votre dos. Imaginez vos poumons se remplir à chaque inspiration et se vider à chaque expiration. Dénouez votre estomac et relâchez votre ventre. Imaginez vos cuisses devenir toutes molles, puis vos genoux, vos mollets et enfin vos pieds.  A présent vous allez laisser émerger une image agréable, une image de calme et de détente …  Peut être un paysage de vacances, la mer, la montagne ou tout autre image qui vous évoque le calme. Puis vous allez observer toutes les couleurs de cette image, la luminosité … Ecoutez les bruits, les sons associés à cette image … Sentez les odeurs, les parfums liés à cette image … Ressentez les rayons du soleil sur votre peau … Et vous allez laisser émerger toutes les sensations corporelles que vous évoque cette image de calme et de détente … Et vous allez vous laisser emporter par ce calme et cette détente … Ressentez toutes ces sensations de calme et de détente dans votre corps … Prenez une grande inspiration, bloquez un instant votre respiration et inscrivez le mot calme dans votre tête, puis soufflez très doucement par la bouche comme pour diffuser ce mot dans chaque partie de votre corps … jusqu’au bout de vos doigts, jusqu’au bout de vos orteils … Continuez à respirer doucement en vous imprégnant de ce calme et de cette détente … Une fois l’exercice terminé, n’hésitez pas à écrire toutes les sensations éprouvées au niveau physique, émotionnel et mental. Prenez soin de vous !

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Conseils pour mieux gérer le stress

Conseils pour mieux gérer le stress

Pourquoi est-il si important de gérer le stress ? Si vous vivez avec un niveau de stress élevé, vous mettez votre bien-être en danger. Le stress fait des ravages sur votre équilibre émotionnel ainsi que sur votre santé physique. Il réduit votre capacité à penser clairement, à fonctionner efficacement et à profiter de la vie. Il peut sembler que vous ne pouvez rien faire contre le stress. Les factures ne s’arrêteront pas, il n’y aura jamais plus d’heures dans la journée et vos responsabilités professionnelles et familiales seront toujours exigeantes. Mais vous avez beaucoup plus de contrôle que vous ne le pensez. Gérer le stress, c’est tout prendre en charge: prendre en charge vos pensées, vos émotions, votre emploi du temps, votre environnement et la façon dont vous traitez les problèmes. Le but ultime est une vie équilibrée, avec du temps pour le travail, les relations, la détente et le plaisir – plus la résilience pour résister à la pression et relever les défis de front.C’est pourquoi il est important d’expérimenter et de découvrir ce qui vous convient le mieux. Les conseils de gestion du stress suivants peuvent vous y aider. Conseil n°1 : Identifiez les sources de stress dans votre vie La gestion du stress commence par l’identification des sources de stress dans votre vie. Ce n’est pas aussi simple qu’il y paraît. S’il est facile d’identifier les principaux facteurs de stress tels que le changement d’emploi, le déménagement ou le divorce, il peut être plus compliqué d’identifier les sources de stress chronique. Il est trop facile d’oublier comment vos propres pensées, sentiments et comportements contribuent à votre niveau de stress quotidien. Bien sûr, vous savez peut-être que vous êtes constamment préoccupé par les délais de travail, mais c’est peut-être votre procrastination, plutôt que les exigences réelles du travail, qui est à l’origine du stress. Pour identifier vos véritables sources de stress, examinez attentivement vos habitudes, votre attitude et vos excuses: – Expliquez-vous que le stress est temporaire («il me reste un million de choses en ce moment») même si vous ne vous souvenez pas de la dernière fois que vous avez pris une pause ? – Définissez-vous le stress comme une partie intégrante de votre vie professionnelle ou familiale («Les choses sont toujours folles ici») ou comme une partie de votre personnalité («J’ai beaucoup d’énergie nerveuse, c’est tout»)? – Attribuez-vous votre stress à d’autres personnes ou à des événements extérieurs, ou le considérez-vous comme tout à fait normal et non exceptionnel? -Jusqu’à ce que vous acceptiez la responsabilité du rôle que vous jouez dans sa création ou son maintien, votre niveau de stress restera hors de votre contrôle. Regardez comment vous gérez actuellement le stress car certaines stratégies d’adaptation peuvent réduire temporairement le stress, mais elles causent plus de dommages à long terme : • Fumer • Boire trop • Grignoter   • Rester pendant des heures devant le téléviseur, l’ordinateur ou le téléphone  • Se retirer de ses amis, de sa famille et de ses activités • Prendre des médicaments pour se détendre • Dormir trop • Tergiverser • Remplir chaque minute de la journée pour éviter de faire face à des problèmes • Supprimer votre stress sur les autres (explosions de colère, violence physique, …) Conseil n°2 : EMAA : Eviter, Modifier, Adapter ou Accepter Bien que le stress soit une réponse automatique de votre système nerveux, certains facteurs de stress surviennent à des moments prévisibles: votre trajet domicile-travail, une réunion avec votre patron ou des réunions de famille, par exemple. Lorsque vous gérez de tels facteurs de stress prévisibles, vous pouvez soit changer la situation, soit changer votre réaction. Changer la situation: Évitez le facteur de stress. Modifier le facteur de stress Changez votre réaction:  Adaptez-vous au stresseur. Acceptez le facteur de stress ►Stratégie de gestion du stress n ° 1: EVITEZ le stress inutile Tout le stress ne peut pas être évité, et il n’est pas sain d’éviter une situation à laquelle il faut remédier. Vous pourriez cependant être surpris par le nombre de facteurs de stress que vous pouvez éliminer dans votre vie. – Apprenez à dire «non» – Connaissez vos limites et respectez-les. Que ce soit dans votre vie personnelle ou professionnelle, refusez d’accepter des responsabilités supplémentaires lorsque vous êtes sur le point de les atteindre. Prendre plus que ce que vous pouvez gérer est une recette infaillible pour le stress. – Évitez les gens qui vous stressent – Si quelqu’un provoque constamment du stress dans votre vie et que vous ne pouvez pas inverser la relation, limitez le temps que vous passez avec cette personne ou mettez fin à la relation complètement. – Prenez le contrôle de votre environnement – Si les nouvelles du soir vous inquiètent, éteignez le téléviseur. Si le trafic vous tend, empruntez un itinéraire plus long mais moins fréquenté. Si aller au supermarché est une corvée désagréable, faites vos courses en ligne. – Évitez les sujets d’actualité – Si vous êtes contrarié par la religion ou la politique, rayez-les de votre liste de conversations. Si vous discutez à plusieurs reprises du même sujet avec les mêmes personnes, arrêtez d’en parler ou excusez-vous lorsque c’est le sujet de la discussion. – Réduisez votre liste de tâches – Analysez votre emploi du temps, vos responsabilités et vos tâches quotidiennes. Déposez les tâches qui ne sont pas vraiment nécessaires au bas de la liste ou supprimez-les complètement. ►Stratégie de gestion du stress n ° 2: MODIFIEZ la situation Si vous ne pouvez pas éviter une situation stressante, essayez de la modifier. Découvrez ce que vous pouvez faire pour changer les choses afin que le problème ne se présente pas à l’avenir. Souvent, cela implique de changer la façon dont vous communiquez et opérez dans votre vie quotidienne. – Exprimez vos sentiments au lieu de les contenir. Si quelque chose ou quelqu’un vous dérange, communiquez vos préoccupations de manière ouverte et respectueuse. Si vous n’exprimez pas vos sentiments, le ressentiment augmentera et la situation restera probablement la même. – Soyez prêt à faire des compromis. Lorsque vous demandez à quelqu’un de

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Reconnaître les signes d'anxiété chez un adolescent

Reconnaître les signes d’anxiété chez un adolescent

L’anxiété est une réaction normale au stress, mais parfois ce qui peut sembler être des difficultés habituelles chez les adolescents peut en fait être le signe d’un trouble anxieux plus grave. Comment reconnaître les signes d’anxiété chez un adolescent ? L’anxiété chez l’adolescent Tous les adolescents éprouvent parfois une certaine anxiété. L’anxiété est en fait une réaction normale au stress, et parfois elle aide les adolescents à faire face à des situations tendues ou accablantes. Pour de nombreux adolescents, des choses comme la prise de parole en public, les examens, les compétitions sportives importantes ou même une sortie scolaire peuvent provoquer des sentiments d’appréhension et de malaise. Ils peuvent également ressentir une augmentation du rythme cardiaque ou une transpiration excessive. C’est ainsi que le cerveau réagit aux sentiments anxieux. Étant donné que les adolescents connaissent une grande variété de changements physiques et émotionnels à mesure qu’ils grandissent, un trouble anxieux peut être difficile à repérer.  De nombreux éléments doivent attirer votre attention car si pour la plupart des adolescents ils sont juste le signe d’une difficulté passagère ou la conséquence d’un changement hormonal, pour d’autres ils peuvent cacher une source profonde d’anxiété qui peut découler sur un trouble plus grave. Signe 1 : les changements émotionnels Alors que certains adolescents anxieux expriment des sentiments d’inquiétude omniprésente, d’autres connaissent des changements émotionnels subtils tels que: Signe 2 : les changements sociaux L’anxiété peut affecter négativement les amitiés. Si votre adolescent autrefois social évite soudainement ses activités préférées ou arrête de faire des plans avec des amis, réfléchissez-y à deux fois. Vous remarquerez peut-être que votre enfant: Signe 3 : les changements physiologiques Bon nombre des plaintes liées au physique peuvent survenir avec un trouble anxieux. Toutefois ces plaintes sont souvent des plaintes courantes chez l’ensemble des adolescents : attention aux effets de mode !  Quelques maux de tête ici et là ne devraient pas être une source de préoccupation, par exemple, mais les maux de tête fréquents sont un signal d’alarme.  Surveillez ces plaintes psychosomatiques courantes: Signe 4 : les troubles du sommeil Il est recommandé aux adolescents de 13 à 18 ans de dormir régulièrement de 8 à 10 heures pour favoriser une santé optimale. Les pédiatres recommandent également d’éteindre les écrans 30 minutes avant le coucher et de retirer tous les appareils électroniques de la chambre. Ce n’est pas un grand secret que les devoirs à faire, la modification de la structure du cerveau, les activités parascolaires et le temps passé devant l’écran peuvent tous réduire les habitudes de sommeil des adolescents. Par conséquent, il peut être difficile de savoir si la fatigue est le produit de l’anxiété ou d’un horaire chargé.  Surveillez tout de même ces signes: Signe 5 : les mauvais résultats scolaires Étant donné que l’anxiété peut affecter tout, des habitudes de sommeil aux habitudes alimentaires en passant par l’absence scolaire en raison de problèmes physiques, il n’est pas surprenant que de mauvais résultats scolaires puissent également résulter d’une anxiété non traitée. L’évitement scolaire, les jours manqués en raison de maladies liées à l’anxiété et l’inquiétude persistante peuvent empêcher les adolescents anxieux de suivre leur charge de travail.  Surveillez ces changements chez votre adolescent: Signe 6 : les symptômes d’attaques de panique Tous les adolescents anxieux ne subissent pas d’attaques de panique, et certains éprouvent de légers symptômes de panique sans subir une attaque de panique complète.  Les symptômes suivants sont courants chez les personnes souffrant de troubles anxieux: La sophrologie une aide pour votre adolescent anxieux Si votre adolescent semble souffrir d’anxiété qui interfère avec l’école, les amitiés, les relations familiales ou d’autres domaines du fonctionnement quotidien, la sophrologie sera un formidable outil pour l’aider à chasser cette anxiété et à reprendre confiance en lui.  La sophrologie par son approche physique, émotionnelle et mentale va aider l’adolescent à maîtriser son corps, à chasser son stress, à mieux se concentrer, à mieux dormir, à gérer ses émotions et ainsi à avoir une meilleure estime de lui même afin de pouvoir se projeter plus facilement dans le futur. Néanmoins si les troubles anxieux de votre adolescent sont pathologiques, un accompagnement thérapeutique par un psychologue ou un psychiatre sera indispensable. 

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15 idées pour voir la vie en rose en 2020

15 idées pour voir la vie en rose en 2020

Découvrez 15 idées toutes simples pour voir la vie en rose en 2020. L’arrivée de la nouvelle année marque le temps des bonnes résolutions. Et si pour une fois, on évitait les décisions culpabilisantes et on décidait de se faire du bien ? Découvrez 15 idées toutes simples pour voir la vie en rose en 2020 : – Apprenez à dire NON plus souvent ! – Étirez-vous comme un petit chat devant la cheminée. – Ne gagnez pas du temps, utilisez le à fond. – Montez tout en haut d’un monument, d’un hôtel, d’une montagne. Tout est si différent vu d’en haut. – Faites pousser des fleurs chez vous. – Rire guérit tous les bobos de la vie. Dépassez la dose prescrite. – Accordez-vous une longue balade au bord de la mer ou en forêt avec quelqu’un que vous aimez. – N’essayez jamais d’être parfait. JAMAIS. – Apprenez à goûter le silence. – Donnez plus de bisous, de câlins, de papouilles. Surtout sans raison spéciale. – Allongez-vous dans un hamac. Regardez le ciel. Ecoutez le vent. Le bruit des feuilles. – La prochaine fois, prenez un itinéraire inhabituel pour rentrer chez vous. – Si on vous demande ce que vous désirez, ne répondez pas « n’importe » ou « ce que vous voulez ». Faites un choix. – Au moins une fois dans votre vie, faites des confitures. – Laissez-vous gagner par vos émotions. Riez fort ou pleurez à chaudes larmes, si vous avez envie. Lâchez-vous ! Source : La vie en rose, mode d’emploi de Dominique Glocheux

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Mieux gérer ses émotions au travail

Mieux gérer ses émotions au travail

Pourquoi est-ce important de s’intéresser aux émotions au travail ? Quelles sont les principales émotions négatives ? Comment mieux gérer ses émotions au travail ? Pourquoi s’intéresser aux émotions au travail ? Vous avez certainement déjà connu une des situations suivantes : votre projet préféré est annulé après des semaines de dur labeur,  un client vous attaque injustement, votre collègue préféré est licencié soudainement ou votre patron vous donne plus de travail lorsque vous êtes déjà surchargé ! Dans votre vie personnelle, votre réaction à des situations stressantes comme celle-ci peut être de crier ou de vous cacher dans un coin et d’être désolé pour vous-même pendant un moment.  Mais au travail, ces types de comportement peuvent nuire gravement à votre réputation professionnelle ainsi qu’à votre productivité. Les situations stressantes sont courantes sur le lieu de travail et il peut être de plus en plus difficile de gérer vos émotions. Les émotions négatives communes au travail En 1997, Cynthia Fisher, professeure de gestion à la Bond University, a mené une étude intitulée « Emotions at Work: What Do People Feel and How Should we Measure it? » (Les émotions au travail: qu’est-ce que les gens ressentent et comment devrions-nous la mesurer?) Selon ses recherches, les émotions négatives les plus courantes rencontrées sur le lieu de travail sont les suivantes: Frustration – Irritation La frustration survient généralement lorsque vous vous sentez coincé ou pris au piège, ou incapable de progresser d’une manière ou d’une autre. Cela peut être causé par un collègue qui bloque votre projet préféré, un patron trop désorganisé pour se rendre à votre réunion à l’heure prévue ou tout simplement une longue attente au téléphone. Quelle que soit la raison, il est important de gérer rapidement les sentiments de frustration, car ils peuvent facilement générer des émotions plus négatives, telles que la colère. Voici quelques suggestions pour faire face à la frustration: Arrêtez-vous mentalement et examinez la situation : demandez-vous pourquoi vous vous sentez frustré. Ecrivez-le et soyez précis.  Ensuite, pensez à une chose positive à propos de votre situation actuelle.  Par exemple, si votre patron est en retard pour votre réunion, vous avez plus de temps pour vous préparer ou vous pouvez utiliser ce temps pour vous détendre un peu. Trouvez quelque chose de positif à propos de la situation. Penser à un aspect positif de votre situation vous amène souvent à regarder les choses différemment. Ce petit changement dans votre façon de penser peut améliorer votre humeur.  Quand ce sont les gens qui causent votre frustration, ils ne le font probablement pas délibérément pour vous agacer. Et si c’est quelque chose qui vous dérange – eh bien, ce n’est certainement pas personnel !  Inquiétude – Nervosité Compte tenu de la peur et de l’anxiété que suscite un nombre croissant de licenciements, il n’est pas surprenant que de nombreuses personnes s’inquiètent pour leur emploi.  Cette inquiétude peut facilement devenir incontrôlable, ce qui peut avoir des conséquences non seulement sur votre santé mentale, mais également sur votre productivité et votre volonté de prendre des risques au travail. Essayez ces astuces pour ne pas vous inquiéter: Ne vous laissez pas envahir par l’inquiétude et l’anxiété – Par exemple, si des collègues se réunissent dans la salle de pause pour bavarder et parler de suppressions d’emplois, ne vous inquiétez pas avec tous les autres. S’inquiéter a tendance à conduire à plus d’inquiétude, et ce n’est bon pour personne. Essayez des exercices de respiration abdominale : inspirer par le nez en gonflant le ventre puis soufflez par la bouche en rentrant le ventre au maximum.  Concentrez-vous sur votre respiration et rien d’autre. Faites cela au moins trois fois. Imaginez que vous ayez une poubelle mentale et allez déposer toutes vos inquiétudes dans cette poubelle mentale afin de garder un esprit serein. Voir également la vidéo sur la boîte à rien à foutre d’après le philosophe Alexandre Jollien.  Colère – Aggravation La colère incontrôlable est peut-être l’émotion la plus destructrice que les gens éprouvent sur leur lieu de travail. C’est aussi l’émotion que la plupart d’entre nous ne gérons pas très bien. Si vous avez du mal à maîtriser votre calme au travail, apprendre à le maîtriser est l’une des meilleures choses que vous puissiez faire si vous souhaitez conserver votre travail. Essayez ces suggestions pour contrôler votre colère: Surveillez les premiers signes de colère – Vous seul connaissez les signes de danger lorsque la colère se développe, alors apprenez à les reconnaître dès leur apparition. Arrêter votre colère tôt est la clé. N’oubliez pas que vous pouvez choisir votre réaction à une situation. Ce n’est pas parce que votre premier instinct est de vous mettre en colère que c’est la bonne réponse. Si vous commencez à vous mettre en colère, arrêtez ce que vous faites – Fermez les yeux et respirez profondément en commençant par souffler pour évacuer. Cela interrompt vos pensées de colère et vous aide à vous remettre sur une voie plus positive. Si vraiment la colère est trop envahissante, prenez un papier et faites sortir cette colère par écrit. Lâcher toute votre colère sur cette feuille de papier, lâchez-vous ! Une fois terminée, pliez cette feuille et brûlez là chez vous sans la relire afin de ne pas réactiver les sensations de colère en vous. Antipathie – Dégoût Nous avons probablement tous dû travailler avec quelqu’un que nous n’aimons pas. Mais il est important d’être professionnel, quoi qu’il arrive. Voici quelques idées pour travailler avec des personnes que vous n’aimez pas: Soyez respectueux – Si vous devez travailler avec quelqu’un avec qui vous ne vous entendez pas, alors il est temps de mettre de côté votre fierté et votre ego. Traitez la personne avec courtoisie et respect, comme n’importe qui d’autre. Ce n’est pas parce que cette personne se comporte de manière non professionnelle que vous devriez en faire autant. Soyez ferme – Si l’autre personne est impolie et non professionnelle, expliquez-lui fermement que vous refusez d’être traité de la sorte et quittez calmement la situation. N’entrez pas dans son jeu et donnez l’exemple. Déception – Malheur Composer avec la

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La colère : amie ou ennemie ?

La colère : amie ou ennemie ?

Qu’est-ce que la colère ? A quoi sert-elle ? Peut-on contrôler sa colère ? La colère est-elle notre amie ou notre ennemie ? Définition de la colère Le Larousse définit la colère comme un « état affectif violent et passager, résultant du sentiment d’une agression, d’un désagrément, traduisant un vif mécontentement et accompagné de réactions brutales. » La colère est une émotion.  L’émotion est une réaction de notre organisme qui mobilise ses réserves d’énergie pour faire face à un danger ou une menace extérieure.  Cette réaction passe par différentes phases, toujours les mêmes : la charge, la tension, la décharge et la récupération.  Les explosions de colère représentent des dépenses d’énergie qui nécessitent une phase de récupération pour permettre à l’organisme de se soigner, de se reposer et de reprendre des forces. La colère est une émotion qui peut aller d’une irritation légère à une rage intense. A quoi sert la colère ? La colère sert à instaurer nos limites, à défendre nos valeurs, notre identité et notre territoire. C’est l’émotion la plus refoulée et qui laisse des traces dans notre corps quand elle n’est pas exprimée. « La colère est la source du sang chaud, terne, noir, des toxines sont fabriquées et l’on tombe malade. » Fumio Ogawa Contrairement aux idées reçues comme « une émotion négative », la colère peut être très positive. Les effets de la colère peuvent nous inciter à rattraper quelqu’un ou nous inspirer pour créer un changement social. Lorsque rien n’est fait, les troubles de la colère peuvent mener à un comportement agressif, à l’instar de quelqu’un d’autre ou à des dégâts matériels. Ou bien, des affectations de colère peuvent nous amener à nous retirer du monde et à retourner notre colère contre nous. Les émotions de colère deviennent problématiques lorsqu’elles sont ressenties trop souvent ou trop intensément et lorsqu’elles s’expriment de manière malsaine.  Trop de colère peut nuire à notre santé physique, mentale et sociale.  Les effets de la colère Une colère chronique qui s’agite en permanence ou une spirale incontrôlée peut avoir de graves conséquences sur : En travaillant constamment à des niveaux élevés de stress et de colère, nous sommes plus susceptibles aux maladies cardiaques, au diabète, à un système immunitaire affaibli, à l’insomnie et à l’hypertension. La colère chronique consomme d’énormes quantités d’énergie mentale et obscurcit notre façon de penser, ce qui rend plus difficile la concentration ou la vie. Cela peut également entraîner du stress, de la dépression et d’autres problèmes de santé mentale. Les critiques constructives, les différences créatives et les débats houleux peuvent être sains. Mais cingler ne fait qu’aliéner nos collègues, nos superviseurs ou nos clients et sape leur respect. La colère peut causer des cicatrices durables chez les personnes que nous aimons le plus et nuire à l’amitié et aux relations de travail. La colère explosive empêche les autres de nous faire confiance, de parler honnêtement ou de se sentir à l’aise – et est particulièrement dommageable pour les enfants. Contrôler sa colère Vous ne pouvez pas toujours contrôler la situation dans laquelle vous vous trouvez ni comment vous vous sentez, mais vous pouvez contrôler la façon dont vous exprimez votre colère.  Et vous pouvez communiquer vos sentiments sans être violent verbalement ou physiquement.  Exercice de sophrologie pour contrôler sa colère : Quand vous sentez que la colère arrive (« que la moutarde vous monte au nez »), prenez le temps de la reconnaître sans essayer de la contenir ou de la laisser éclater. Vous prendrez ensuite une grande inspiration, puis vous allez souffler de toutes vos forces pour expulser cette colère, en conscience. A ce souffle vous pouvez associer un mouvement de bras : par exemple à l’inspire vous ramenez vos poings serrés à hauteur des épaules, puis vous dépliez vos coudes et lâchez poings et bras à l’expire. N’hésitez pas à répéter l’exercice 2 ou 3 fois pour faire redescendre la pression. Si la colère est vraiment trop violente, n’hésitez pas à vous isoler et vous laisser aller à crier, piétiner ou taper dans un coussin, l’essentiel étant de pratiquer l’exercice en conscience. Prenez le temps également de marcher seul dans un parc ou le long d’une rivière en vous focalisant sur votre respiration afin de vous calmer. N’hésitez pas à consulter un sophrologue afin d’acquérir d’autres techniques pour mieux contrôler tout ce qui se passe dans votre corps quand vous êtes en colère.

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